Docteurs non-conventionnés : comprendre leurs fonctionnements

En France, une tendance croissante attire l’attention : des médecins, qu’ils soient généralistes ou spécialistes, choisissent de se déconventionner. En cause, un désaccord concernant la réévaluation jugée insuffisante du tarif de consultation de base et une charge administrative lourde imposée par la Sécurité Sociale. Face à cette situation, beaucoup de praticiens abandonnent l’idée de rester dans le système conventionnel et optent pour la mise en place de leurs propres tarifs. 

Un docteur non-conventionné, c’est quoi ?

Pour bien comprendre cette actualité, il est essentiel de distinguer la différence entre un médecin conventionné et un médecin non conventionné. Le premier est lié à la convention des médecins et doit suivre la grille tarifaire. Il ne peut donc pas augmenter ses honoraires. En revanche, un médecin non conventionné a le choix sur la fixation des prix et perçoit des honoraires plus élevés.

Mais alors, qu’est-ce que ça veut dire ? 

Vous l’aurez compris, cela se traduit par une différence de coût significative. Avec un médecin conventionné, le patient est généralement remboursé à hauteur de 70 % du prix de la consultation par la Sécurité sociale (26,50€ pour un Généraliste et 31,50€ pour un Spécialiste), tandis que dans le cas contraire, le remboursement ne couvre qu’une fraction des frais, à hauteur de 0,61 € pour un généraliste et 1,22 € pour un spécialiste.

Les conséquences pour le patient sont très lourdes financièrement.

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